La méthode BISOU : 5 questions à se poser avant d’acheter

Pour le bien de la planète et de votre porte-feuille, vous souhaitez faire moins d’achats impulsifs ? Pas de panique, nous avons la solution : la méthode BISOU ! En vous posant ces 5 questions au moment de l’achat vous ne cèderez plus aux sirènes de la surconsommation.

Cette méthode a été créée par Marie Duboin Lefevre et Herveline Verdeken, les créatrices du célèbre groupe Facebook  « Gestion Budgétaire, Entraide et Minimalisme » et les auteures du livre « J’arrête de surconsommer – 21 jours pour sauver la planète et mon budget ».

Mais alors, en quoi consiste cette fameuse méthode BISOU ?

Il s’agit d’un moyen mnémotechnique pour se remémorer 5 questions à se poser lorsque l’on est sur le point de faire un achat. Bon, évidemment, on ne vous demande pas de vous poser ces 5 questions lorsque vous faites vos courses habituelles, c’est déjà bien assez long comme ça ! Mais, lorsque qu’une pulsion d’achat commence à se faire sentir, il est toujours bon de se poser ces 5 questions :

B comme Besoin : à quel besoin cet achat répond-il chez moi ?

Il ne s’agit pas ici de se demander si nous avons besoin de cet objet mais plutôt de s’interroger sur nos propres besoins : est-ce que je veux acheter cet objet pour faire comme les autres ? Pour être à la mode ? Pour être heureux.se comme la dame de la publicité ? Est-ce moi qui désire cet objet ou est-ce que mon envie est dictée par une stratégie marketing ?

I comme Immédiat : en ai-je besoin immédiatement ?

Et à cette question, la réponse est rarement oui ! Alors que dans notre société de consommation, tout est fait pour que nous achetions vite (soldes, renouvellement constant des collections…), protégeons nous de la publicité (en apposant un autocollant Stop Pub sur notre boîte aux lettres par exemple !) et donnons-nous du temps. On peut par exemple se donner 15 jours avant d’acheter. Bien souvent, après 2 semaines, cette envie sera passée.

S comme Semblable : est-ce que j’ai quelque chose de semblable qui pourrait faire l’affaire ?

Vous venez de voir cette jolie tasse dans la vitrine d’un magasin et vous êtes à deux doigts de rentrer dans la boutique pour vous l’offrir. Mais attendez… N’avez-vous pas déjà une bonne dizaine de tasses à la maison ? Qu’est-ce que cette nouvelle tasse ferait de plus que les anciennes ? Si nous avons déjà un objet semblable, il n’est peut-être pas utile d’en acheter un second.

Cette question nous invite également à privilégier les objets polyvalents (robots ménagers par exemple) pour éviter d’avoir une multitude d’objets ayant chacun une utilité limitée.

O comme Origine : quelle est l’origine de ce produit ?

Est-ce que cet objet à traverser la planète pour que je l’achète ? A-t-il été fabriqué dans de bonnes conditions ? Avec des produits durables ? Peut-être nous faudrait-il renoncer à cet objet et privilégier un produit semblable mais labellisé ou fabriqué localement !

U comme Utilité : cet objet va-t-il m’être utile ?

Combien de fois vais-je m’en servir ? Est-ce qu’il va prendre la poussière dans quelques jours ou après seulement quelques utilisations ? Avant d’acheter un objet qui ne sera pas utile longtemps et qui risque rapidement de nous encombrer, on peut se demander s’il n’y a pas possibilité de l’emprunter ou de le louer. Plutôt que d’acheter cet appareil à raclette et de le laisser dans un placard à peu près 355 jours par an, pourquoi ne pas plutôt l’emprunter à des amis ou le louer ?


La méthode BISOU

Pour aller plus loin :

  • « J’arrête de surconsommer – 21 jours pour sauver la planète et mon compte en banque » (Eyrolles, mars 2017)
  • Groupe Facebook « Gestion Budgétaire, Entraide et Minimalisme »

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