Une économie circulaire, pour quoi faire ?

Ce pilier concerne les modes d’extraction ou d’exploitation des ressources, qu’elles soient renouvelables ou non. L’objectif, ici, est de limiter les rebuts d’exploitation et l’impact environnemental, tout en garantissant une exploitation efficace. Les achats privés et publics sont également concernés par ce pilier.

Selon l’AFNOR, ce pilier consiste à « intégrer l’environnement dès la conception d’un produit ou service, et lors de toutes les étapes de son cycle de vie ». Il s’agit donc d’identifier les économies d’énergies et de matières possibles, de réduire les pollutions et d’améliorer la qualité écologique du produit ou du service.

Aussi appelé symbiose industrielle, l’EIT est un mode d’organisation interentreprises, visant à favoriser les échanges de flux (matière, énergie, etc.) et la mutualisation de services, équipements, ressources humaines, etc.

Il s’agit ici de privilégier l’usage à la possession d’un bien et ainsi de tendre vers un service lié au produit plutôt que vers le produit lui-même. C’est le cas par exemple de l’auto-partage ou encore d’une entreprise fabriquant des pneus qui ferait payer le client au kilomètre parcouru.

Il s’agit ici, pour le consommateur, d’acheter en prenant en compte les impacts environnementaux à toutes les étapes du cycle de vie du bien ou du service : cet objet est-il durable ? Puis-je acheter la même chose sans emballage inutile ? Pour connaître les bonnes questions à se poser avant d’acheter, consultez notre article sur La méthode BISOU.

Ce pilier consiste en la réparation, la vente, le don ou encore l’achat d’occasion, dans le cadre du réemploi ou de la réutilisation d’un bien. Pour allonger la durée d’usage de vos objets, consultez notre article sur les 4 applis pour leur donner une seconde vie.

Ce dernier pilier vise à récupérer les déchets et réintroduire les matières premières dites secondaires dans un cycle de production.